Valverde, celui qui lave plus droit
VALVERDE, VOUS N’SAVOS NIN QUI QU’CH’ÉTOT ?
Vous ne pouvez pas savoir ! Vous ne voulez même pas savoir !
Il sévit sur la place parisienne comme un symbole, un mythe, un esprit, un revenant éternel.
Le symbole de la liberté du poète d’écrire, dire et publier tout ce qu’il veut, mais encore faut-il avoir un oratoire, un cul de four au Forum Romain ou même d’une église romane pour être entendu contre la mode et les hiérarques assis et rassis.
Le mythe du théâtre libérateur cathartique ou non de l’auteur, de l’acteur et de l’auditeur, mais n’a-t-il pas fait toute sa vie de la pub sur les radios pour les lessives du groupe Unilever où il faut se lever tôt pour trouver un concurrent, de Persil en Omo et autres Chats moussants.
L’esprit vaporeux et diasporique qui laisse tout passer tellement il est poreux et qui n’a aucune destination finale sinon de bouger sur quelque route tellement il est de toutes les diasporas.
Le revenant éternel qui considère de son devoir de rappeler aux pirates libertaires qu’il n’y a pas de libertés sans devoirs, qu’il n’y a pas de droits sans obligations.
Mais que diable fait-il dans un syndicat d’auteurs qui ne croit qu’au obligations de l’état de satisfaire leurs droits sans contrepartie civique ?
Mais dieu qu’il est étrange qu’il n’ait pas publié des dizaines de pièces, jouées, lues ou simplement écrites car pour lui c’est une diaspora interne d’un mal qui n’en finit pas de le ronger.
En ouverture je vais oser présenter et donner un bref extrait d’une de ses dernières écritures.
JOSÉ VALVERDE — TUER TRUMP, TRAGI-COMÉDIE — 2017
Ne résistez pas davantage et entrez en scène, pauvres spectateurs peureux, car c’est vous les vrais personnages d’une tragi-comédie qui n’avoue pas son nom, son genre, son sexe encore moins, ni même sa religion et sa préférence présidentielle. Pas de politique dans cette aventure en forme de trière romaine gouvernée par un triérarque qui mène ses esclaves de rameurs au tambour et au fouet. Ici chacun y va de sa rame et c’est le cas de le dire, parfois ça rame un peu ou si vous préférez ça pédale dans le couscous.
Mais le délire tragique l’emporte facilement sur la fantaisie héroïcomique qui gouverne les coulisses et menace la salle d’une prise d’otages massive et sans rémission : tous les otages sortiront les pieds devant. On joue donc à qui tuera le temps scénique le plus agréablement possible pour les spectateurs qui doivent mourir en douceur, la douceur de l’ennui et des enluminures ennuitées d’obscurité jamais dispersée. Trois personnages sur scène et chaque fois les spectateurs doivent se demander la bonne question : « Que voulez-vous qu’il fît contre trois ? Qu’il mourût ! » Bien sûr ! Et les mouches dans les fauteuils de velours rouges de la Comédie Française crèvent les unes après les autres et ainsi crèvent l’écran de télévision hertzienne pour rejoindre enfin le paradis de la TNT entièrement dématérialisée sur leurs smartphones ou leurs tablettes.
Et le destin se noue, se lie et se ligue contre nous et vous et eux-mêmes.
PYRRHUS
Me cherchiez-vous, Madame ?
Un espoir si charmant me serait-il permis ?
ANDROMAQUE
Je passais jusqu’aux lieux où l’on garde mon fils.
Puisqu’une fois le jour vous souffrez que je voie
Le seul bien qui me reste et d’Hector et de Troie,
J’allais, Seigneur, pleurer un moment avec lui :
Je ne l’ai point encore embrassé d’aujourd’hui.
Imaginez la Francine en Andromaque éplorée. Larmoyant et sexy comme un Jésuite dans une pâtisserie, ce qui quand même mieux qu’un pet-de-nonne. Mais le quatrième personnage, entièrement virtuel et quasiment négligeable, un hologramme qui veut en jouant le quatrième être celui qui enfonce les clous aux mains et aux pieds du crucifié, a quelque peine pour justement enfoncer des clous dans un bois réel avec le seul marteau virtuel de son verbe dévergondé. A en sortir de ses gonds, de vos gonds, chers spectateurs.
Visez juste Holauteur si vous voulez votre lolo sans trop de bobo pour jouir de votre dodo éternel, mais gare aux nonos. Le nom commun nono peut désigner : Un insecte du genre Culicoïdes, réputé en Polynésie française pour ses morsures douloureuses, ou une personne idiote, au Québec. J’ai quelques amis qui ont longuement séjourné en Nouvelle Calédonie et mon tout dit sur ces insectes littéralement cul par-dessus tête, et j’ai moi-même passé plusieurs fois à Québec et donc au Québec, ou les nonos ne sont que des cul-culs français. Mais notre Holauteur vise à la bonne hauteur puisqu’il tombe sur la petite culotte de la dame et sur le caleçon de je ne sais quel personnage mâle, en d’autres termes une fanfreluche sous-vestimentaire mâle que l’on nomme Le Slip Français cher à un ministre socialiste de gauche démis de ses fonctions ministérielles et probablement sexuellement désorientées. Savez-vous que Le Slip Français est une arme holophrastique et holosexuelle (je n’ai pas dit homosexuelle) de stérilisation de masse inventée par des hackers russes sur ordre de Poutine pour se débarrasser de tous les Trump, Obama, Macron, Merkel, Xi, et bien d’autres, qui bloquent son chemin vers la globalisation hyper-panrusse.
Visez juste Holauteur, avec votre hologramme virtuel à la Mélenchon, le perdant, pour gagner la palme de plomb des prochains Molière et le dindon doré des Granny Awards d’Hollywood, les trois grannies, grand-mères en anglais dans le texte, bizarres et franchement inquiétantes sinon menaçantes que Macbeth a prêtées, absolument involontairement et sans son consentement, un certain Macbeth, héros pathétique de Shakespeare. Et imaginez les trois grannies sur scène qui vont aller tenter leur chance à Hollywood et à Las Vegas.
L’une est la tenancière d’un Hôtel du Nord largement recyclé dans le malvivre réel d’un bouis-bouis sans nom où se rassemblent des âmes isolées dans leurs derniers retranchements temporels juste avant que la mort ne les emporte, autant que le vent dans un célèbre roman américain. Celle-là est tristement mélodramatique et ne semble avoir pour toute visée vitale que de faucher l’oseille de celui qui vient de gagner soin euro-million, la dernière aliénation mensongère et financière de la société de consommation. Comme dirait Hughes Aufray, ou serait-ce un autre amuseur public après tout pourquoi pas, Illiko, Astro, Banco, Kino, Eldorado, « Y a quelque chose qui ne va pas dans cette société de consommation. »
L’autre est un gay égaré et tout aussi égayé dans cette aventure malencontreusement périphérique, comme le périphérique de Paris, voie de communication automobile polluante et bruyante, et il croit que le Canal du Nord coule dans la rigole devant l’hôtel restaurant de passe-passe pour retraités à la fois désargentés et désarmés, même si ce n’est que de pistolets en plastique de farces et attrapes nigaudes. Mais diable, que cet aristo est déplacé ici alors qu’il fut le lécheur, en chef comme en langue, des timbres du courrier du Ministère de la Culture dont la ministre fut un temps en connexion avec le ministre du Slip Français. Comme quoi on reste en famille. Ne serait-ce d’ailleurs pas plus raisonnable de tuer Poutine puisqu’il est russe. Haro sur le Russe !
Et l’autre ultime est un coco mal recyclé de façon plus que maladroite qui fait supposément mal à la gauche, mais la maladresse est de mise maintenant que l’extrême gauche et l’extrême droite se retrouvent comme un seul homme ou une seule femme. Mélenpen et Le Chon, même combat dans la concupiscence amatrice qui croit que toutes les blondes sont platinées d’euros à l’intérieur. La lutte des classes n’est qu’une variation du populisme FN ou feuneu. Rappelez-vous, en 2005, comment un certain référendum sur une certaine constitution européenne fut battu et abattu en France par les deux extrêmes auxquelles se joignit Laurent Fabius dans la dernière ligne droite.
Bilan des trois sorcières de Macbeth, les trois weird sisters :
1- Tenancière de tripot ou bistrot louche ;
2- Gay probablement transsexuel qui fut un extraterrestre dans une autre vie ;
3- Coco déphasé qui a oublié de changer ses langes idéologiques depuis un certain temps, un temps certain. Et c’est bien ce que la tenancière sentait tout du long.
Ajoutez à cela le Deus ex Machina royal de l’auteur qui joue au spectre d’Hamlet en une sorte de synthèse génétiquement manipulée (SGM) entre un extra-terrestre sans ADN, un auteur dramatique terriblement et réellement pathétique qui a perdu toute vision futuriste du passé, et un emmerdeur qui intervient dans la soupe chaque fois qu’il a un besoin pressant car il ne peut pas accepter que ses personnages fassent ce qu’ils veulent. Ils sont les siens et il préfère les massacrer genre Bataclan plutôt que de leur laisser la bride sur le cou et pour le coup c’est un bon coup tiré (de) derrière les fagots.
Je ne vous dis pas la salade que cela fait. Un vrai hamburger gourmet, mais venez comme cous êtes, même en Burkini si vous le voulez, surtout les hommes. Le modèle pour gays vient juste de sortir avec braguette frontale intégrée et une option pour fermeture éclair dorsale. On l’appelle le Burkino pour faire plus classique comme concerto-concerti. Imaginez un Burkino grosso modo érotique pour hommes et un Burkini grossi maudit tout en toc pour femmes. C’est la mode à la Trump. C’est May en Décembre et c’est Poutine au Kremlin Bicêtre demain. Ligne 7 Branche Bleue directe pour Paris tout entier :
Les stations et arrêts du métro de Paris Ligne 7
→ Fort d’Aubervilliers → Aubervilliers — Pantin — Quatre Chemins → Porte de la Villette
→ Corentin Cariou → Crimée → Riquet → Stalingrad
→ Poissonnière → Cadet → Le Peletier → Chaussée d’Antin — La Fayette
→ Opéra
→ Palais Royal — Musée du Louvre
→ Pont Marie → Sully — Morland → Jussieu
→ Place Monge → Censier — Daubenton → Les Gobelins → Place d’Italie
→ Tolbiac → Maison Blanche
Branche bleue : Le Kremlin-Bicêtre → Villejuif — Léo Lagrange → Villejuif — Paul Vaillant-Couturier → Villejuif — Louis Aragon
Branche jaune : Porte d’Italie
→ Pierre et Marie Curie → Mairie d’Ivry
Quand on vous le dit que l’important est de viser juste, Monsieur l’Holauteur. Ne tirez pas sur le pianiste s’il vous plait et Trump n’est guère que cela un atout au poker ou à la belotte, un amuseur public, un amateur en politique, tandis que Poutine, ça c’est du sérieux, ça ne badine pas dans les prés ni avec l’amour ni avec le fouet.
José VALVERDE
TUER TRUMP !
Tragi-Comédie
(Extrait final)
PAUL — Je me demandais pourquoi on disait : tragi-comédie ! Mais oui ! Sans souffrance pas de théâtre somme disait Sophocle !
JEAN — Non ! Ce n’était pas Sophocle mais Eschyle qui disait aussi : « La vraie sagesse est de ne pas sembler sage ! » Le théâtre est encerclé par la police et les terroristes sont dans le hall ! On est tous pris en otage ! Le public aussi bien sûr ! (Il s’adresse au public) Pas de panique ! Je suis actuellement dans mon bureau et j’ai réussi à vous envoyer mon hologramme. Pour une fois que l’on utilise le procédé dans un spectacle c’est vraiment utile. Ne vous affolez pas ! Les terroristes n’ont pas intérêt à vous faire du mal car ils vont négocier votre libération contre… (On entend une fusillade et un grand boum, sans doute une grenade ou un obus)
FRANCINE — Est-ce qu’il y a par hasard dans la salle des policiers ou des militaires qui savent se servir de ces engins (Elle montre les révolvers)
PAUL — Tu parles ! Cela ne risque pas ! Pour des flics et des grivetons, la Culture…
UNE VOIX OFF TRÈS FORTE — Parce que vous appelez votre truc merdique de la culture ? A l’école de Police on monte des pièces ! Moi j’ai joué Hamlet de Shakespeare à l’école nationale supérieure de la Police et c’est autre chose, Hamlet !
JEAN — Etre ou ne pas être dans la merde ! C’est vrai, c’est beau !
LA VOIX — Trêve de plaisanterie ! Vous avez tous éteint vos portables comme on vous l’a demandé en entrant. Vous les rallumez et chacun à votre tour en commençant par les spectateurs du premier rang vous donnez votre nom, votre adresse, votre adresse messagerie et vos coordonnées bancaires. Nous avons installé une boucle informatique, n’essayez pas d’appeler à l’extérieur cela ne sert à rien et vous fera perdre du temps ! Paul, Jean, Francine avec le champagne vous avez avalé une puce informatique qui va prendre immédiatement le contrôle de votre conscience et vous agirez conformément au plan mis au point dans Sirius 2.
JEAN — Malédiction des extraterrestres !
LA VOIX — La ferme, humain ! (Jean reçoit une décharge dans une zone interdite et s’écroule en se tenant le bas-ventre) Compris ?
JEAN — Oui ! Oui ! Oui ! (Terrible bruit de fusée qui accole et Holauteur en tenue de spationaute fait son apparition.)
HOLAUTEUR — J’avoue en écrivant ce texte que je tremble devant la situation terrifiante dans laquelle j’ai mis mes personnages, mon public chéri et peut-être même toute la planète et tout cela par simple vanité d’auteur mais je ne peux plus reculer alors… (Avec sa voix super terrifiante) Les forces du mal qui se sont rassemblées ici car je suis l’homme à abattre car je suis le représentant des forces du bien qui devaient délivrer l’humanité souffrante de Trump, Poutine, des plats cuisinés Mac Do, de l’aéroport de Notre Dame des Landes, du mariage pour personne, du tour de la terre en 45 secondes, du tour de France d’un candidat à la Présidentielle, de la Tour de Pise qui s’est redressée, des ventres mous et des ventres durs, des francs-maçons islandais, du quart de beurre qui ne se rend pas et de tout ce que je vous dissimule pour ne pas vous affoler. Permettez-moi de vous le dire sans fausse modestie, vous n’en trouverez pas beaucoup des mecs qui vous en donnent autant pour si peu d’Euros et il me semble nonobstant le manque de beurre dans les épinards de ce théâtre que vous pourriez verser un petit quelque chose dans les chapeaux que les acteurs survivants du carnage vous tendront à la sortie tant que les portes seront fermées. Au fait pour ceux que le titre étonnerait, nous avons reçu un petit coup de main de la CIA et de… chut ! Des équipes de psychologues vous attendent aussi pour tous celles et ceux qui auront besoin d’un soutien psychologique après la séance de Stan dingue ovation que vous allez infliger à ces malheureux qui on fait de leur mieux pour tuer agréablement un peu de votre temps inutilisé de formation militaire obligatoire à partir de demain. (Si tout se passe comme prévu, ce qui reste possible, car tout est possible aux intrépides, Holauteur disparait et les acteurs hilares bondissent sur scène.
(Merci à Ben Garrison pour une illustration de Garnison Ludique)
José Valverde at Amazon (14)
QU’AS-TU FAIT, HARRY ? WHAT’VE YOU DONE, HARRY?
UNE AVENTURE BILINGUE DANS NOTRE PASSÉ FONDATEUR
La pièce se déroule dans le salon ovale de la Maison Blanche à Washington le 6 Août 1945, c’est-à-dire le jour du lancement de la première bombe atomique sur le Japon. Elle commence au moment de l’envol du B29 depuis l’ile américaine de Tinian avec la bombe dans sa soute. Les noms et les fonctions officielles des principaux personnages sont authentiques mais leurs paroles sont de la pure imagination de l’auteur tout en étant vraisemblables. Le Major HINSMITH est imaginaire. Les évènements et les discussions qui ont eu lieu à la Maison Blanche sont à peu près connus mais ils se sont déroulés pendant au moins une semaine. J’ai souhaité contracté le temps, le lieu et l’action. De manière à donner aux évènements relatés authentiques la dimension d’une tragédie classique qui implique unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Il s’agit de théâtre !
« Une pièce écrite est toujours un projet de pièce. Seule la représentation après le travail de répétition avec les interprètes permet de trouver la musique juste avec ses rythmes et ses couleurs.
Car, pour moi, le théâtre c’est avant tout un genre musical, un concerto dont les instruments, les acteurs, ne sont pas définis à l’avance. Cette déclaration surprendra peut-être ceux qui constateront qu’il s’agit d’une pièce très réaliste inspirée d’évènements (Hélas !) réels.
Et ils ne sont jamais définis. Les acteurs changent mais aussi le public et le temps qu’il fait dehors dans le temps du dedans. Une pièce n’existe que dans le temps éphémère d’une représentation.
C’est avec ceux qui monteraient ce « projet de pièce » metteur en scène et acteur qu’il conviendrait d’en donner une version plus provisoirement définitive avec ou sans ma complicité active. » (José Valverde, p. 4)
The play takes place in the Oval Office at the White House, Washington, on August 6, 1945, that is on the day of the dropping of the first atom bomb on Japan. The names and official functions of the main characters are real but their declarations are entirely fictitious as imagined by the author, though quite believable. Major Patricia Hinsmith is entirely fictional.
WHAT’VE YOU DONE, HARRY? QU’AS-TU FAIT, HARRY ?
A BILINGUAL EDITION IN OUR FOUNDING PAST
José VALVERDE, translation Jacques COULARDEAU
I DEDICATE THIS WORK TO DONALD TRUMP. Listen to his inaugural speech (https://www.theguardian.com/world/video/2017/jan/20/donald-trump-inauguration-speech-full-video) and just think of the past he seems to have forgotten.
« Arrogant, nationalistic, locked up on and in himself, promising a new industrial era that cannot come for technological reasons. “Only America first” becomes a protectionist promise to Americans and a nationalist menace to the rest of the world. “Bring back” is the main word, but it will be essentially infrastructural work because roads cannot be built in China by that man. And eradicating Islamic Terrorism from the face of the world is a dream that cannot be achieved by the USA only, and the Bible is not an authority in politics. »
Dr. Jacques COULARDEAU
Even when fully written a play is still and always remains a project. Only its performance after working with the actors during the rehearsals brings out the proper music with its tempos and its colors, because for me theater is first of all a musical genre, a concerto whose instruments, the actors, are not defined beforehand. This assertion might surprise those who will note the play is very realistically inspired by unluckily real events. And nothing is final? Actors change but audiences do too, and the weather outside as seen in our inner time. A play only exists during the short length of time of the performance. Only those who would try to produce this “dramatic project”, the director and the actors could give a temporarily more final version of it with or without my active support. Another version exists in French with four extra characters, historical characters who are here referred to without being present (Please ask for it if interested).
The play takes place in the Oval Office at the White House, Washington, on August 6, 1945, that is on the day of the dropping of the first atom bomb on Japan. The names and official functions of the main characters are real but their declarations are entirely fictitious as imagined by the author, though quite believable. Major Patricia Hinsmith is entirely fictional.
La pièce se déroule dans le salon ovale de la Maison Blanche à Washington le 6 Août 1945, c’est-à-dire le jour du lancement de la première bombe atomique sur le Japon. Elle commence au moment de l’envol du B29 depuis l’ile américaine de Tinian avec la bombe dans sa soute. Les noms et les fonctions officielles des principaux personnages sont authentiques mais leurs paroles sont de la pure imagination de l’auteur tout en étant vraisemblables. Le Major HINSMITH est imaginaire. Les évènements et les discussions qui ont eu lieu à la Maison Blanche sont à peu près connus mais ils se sont déroulés pendant au moins une semaine. J’ai souhaité contracté le temps, le lieu et l’action. De manière à donner aux évènements relatés authentiques la dimension d’une tragédie classique qui implique unité de lieu, unité de temps, unité d’action. Il s’agit de théâtre !
Amazon.com; Amazon.co.uk; Amazon.fr; and all other Amazon stores. KDP Edition
File Size: 1030 KB
Print Length: 129 pages
Simultaneous Device Usage: Unlimited
Publisher: Editions La Dondaine; 1st edition (July 10, 2014)
Sold by: Amazon Digital Services, Inc.
Language: French and English
ASIN: B00LPP3C2M
PRICE: US$10.05, EUR 7.39, ￥ 995, IndR 375.00, …
José Valverde @ self-édition (34)
POURQUOI L’ISLAM FAIT PEUR
Et réponse à Tariq Ramadan
Par José Valverde
Le Coran est un livre sacré pour plus d’un milliard de musulmans dans le monde et c’est pourquoi « Il fait peur » à plus de cinq milliards de non musulmans. Car les informations sur la situation explosive mondiale, sont la conséquence directe du caractère guerrier de l’islam.
En effet, le Coran est une compilation d’ordres guerriers, donnés à des guerriers dans le désert il y a quatorze siècles, par un chef de guerre, qui se considérait comme « prophète » d’une nouvelle religion.
Aujourd’hui, si la dimension « spirituelle », comme pour toutes les religions, peut être utile aux musulmans, par contre, la dimension politique est incompatible avec la démocratie.
Ce livre est une invitation pour mes amis musulmans à faire la distinction entre le « spirituel » et le « temporel ». L’Etat ne doit pas tolérer la moindre « exception » aux principes de la laïcité et du « Droitdelhommisme » la religion du XXlème siècle.
VAL VERDE est un vieil homme de théâtre qui a toujours lié son activité artistique à ses prises de position sur les sujets qui agitent la Cité. Officier des Arts et Lettres. Grande Médaille de vermeil de la Ville de Paris.
« A DISCUTER D’URGENCE PAR TOUS CEUX QUI CROIENT A LA DIVERSITÉ » Dr Jacques COULARDEAU
Texte déposé au SNAC
Tous droits réservés
Édité par VALVERDE SACRÉ RIRE
BP500 10
94300 VINCENNES
15 €uros
