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ONCE A WITCH, ALWAYS A WITCH — SORCIÈRE UN JOUR, SORCIÈRE TOUJOURS

LE CHEVALIER DE D. — LA GALLIPOTE — LES ÉDITIONS DU MOULIN DE NOUARA 2024 (1975)
Cet auteur est bien sûr fictif et l’allusion que c’est un certain abbé Duval qui aurait commencé tout cela dans la colonie de vacances de Nouara, comme une histoire de sorcière inventée par les colons et les moniteurs pour se faire peur le soir autour du feu de camp, est, elle aussi, largement fictive. L’auteur a donc décidé de rester anonyme. Je ne suis pas sûr que les colons eussent pu connaître le Marquis de Sade dans ces années lointaines où il n’y avait ni internet ni smartphones ; Nous parlons des années 1960 et 1970. La colonie fut ensuite fermée par décision sanitaire préfectorale.
Entrez dans ce délirium pas du tout tremens mais définitivement alcoholens dans lequel l’arquebuse est à la fois — ma foi pourquoi pas — une arme à feu militaire et une boisson alcoolisée forte du genre marc, absinthe, Wambrechies, ou autres. Il y a pas mal de jeux de mots, de contrepèteries, de rimailleries enfantines ou simplement un peu tordues. Rimes riches, dit-on quelque part (désolé pas de pagination) sans donner la rime qui va avec « avant qu’elle ne se perde » et commence par m****.
Moi qui croyais que La Galipote était une créature nocive de Vertaizon, je découvre qu’elle est une créature encore plus nocive que prévue mais de Nouara, pire ders moulins à papier, seul point positif, le papier est une invention chinoise. Et en plus on m’explique que l’orthographe de cette « Gallipote » fait d’elle l’amie de tous les gallos, de tous les Gaulois, de tous les Celtes, et elle oublie les galopins bien sûr. N’eût-elle pas pu penser au galop des chevaux ? Mais elle préfère les ballais de crin ou de chiottes pour voler au-dessus de la mêlée, une mêlée qu’elle provoque elle-même car elle n’est heureuse que dans le désordre pour rester poli, même si certains murmurent — ah les mûres mûres de nos ronciers sauvages — prétendent que c’est plutôt le bordel ou le chambardement ou le charivari qui serait son apanage.
Mais cette orthographe m’empêtre dans une autre étymologie, ou serait-ce pour moi une intimologie car je suis intime avec cette filière linguistique, celle qui relie cette oiselle de malheur aux simples galliformes…