LE COLLÈGE LIBELLULE
Comme son grand frère « Le Lycée Papillon », « Le Collège Libellule » décrit de façon caustiquement ironique et humoristique la gabégie du collèger à la française dans les années 1990. Cela a-t-il vraiment changé, soit dit en pass ant ? La cours d’anglais est un numéro de blaque-beau-harde tandis que le cours de maths est un sketch de dénominateur terminateur et de numérateur perturbateur, le tout sur une barre horizontale que personne ne sait dans quel sens elle se pose, vers le haut ou bers le bas, car il y a longtemps que ces enfants du collège ont perdu tout horizon. Ils n’aiment pas ceux qui viennent d’on ne sait où, mais pas d’ici, et les filles sont des perturbatrices de la paix des tranchées, car la vie n’est qu’une tranchée tordue et dissimulée par quelques branchages au fond de la forêt, et gare à ceux qui y tombent par accident. Tous des fils à papa de toute façon. Le problème est de savoir qui est le papa dans pas mal de cas, casse-tête et casse-méninges, quand on en a.
Prélude
Il y a peu de chose à dire sur l’interdiction dont ce texte a fait l’objet dans ce collège qui n’a de libellule que son ancêtre le papillon.
Le club théâtre, animé par mes soins, comme une structure un peu refuge dans un collège avec internat pour enfant de la grande ville qui sont ainsi déportés loin de chez eux. Je n’entrerai pas dans les détails, parfois…