La Chaise-Dieu / Casa Dei Super Omnia

PROPOSITION DE RENCONTRE, ÉCHANGE, COLLABORATION

Il est bien beau, et aujourd’hui facile et plus que bon marché, de publier un ebook avec couleurs et illustrations. Mais dans le domaine qui est le nôtre, la recherche historique, qui plus est locale (La Chaise Dieu) ou régionale (le Livradois-Forez), l’important est de faire circuler les idées et les hypothèses dans le monde, parmi le monde ou les gens, comme il leur arrive parfois de dire ici. Nous avons besoin de relais vers eux, pour annoncer (notre demande et espoir minimum) et pour discuter (voir ci-dessous).

Dans la but de christianiser l’Europe et l’Empire Carolingien, sur la base de seulement des arguments religieux, Charlemagne, dans la suite des débuts un peu timides de son père Pépin-le-Bref, décrète une réforme religieuse profonde :

1- Les dimanches sans travail.

2- Trois célébrations (Nativité, Passion, Assomption) d’une semaine chacune sans travail.

3- Diverses autres fêtes ponctuelles comme la Toussaint, la Saint Jean et quelques autres, sans travail, ou avec travail limité. Bref, en tout 75–80 jours chômés.

Cela représente 20 à 25% du temps de travail. Cela déclenche, à l’initiative des Bénédictins sur la base des bibliothèques, de la technologie et des sciences romaines, grecques et au-delà arabes et perses, une vraie révolution verte dans l’agriculture et une révolution proto-industrielle avec l’énergie hydraulique pour les moulins à grain, à huile, à tan et à foulon (textiles pour le chanvre, puis plus tard pour le papier).

Cette réforme implique aussi trois mesures fondamentales supplémentaires :

1- L’éducation de tous les enfants pour qu’ils puissent comprendre et participer à la messe en latin (le prêche dans nos villages se fait en langue locale, donc en occitan) et participer à l’évolution rapide de l’économie agraire et proto-industrielle (filage des fibres, tissage de toile, tressage de cordes et cordages, voire de câbles, tout l’artisanat autour du cheval, des charrettes, etc.)

2- L’esclavage est définitivement aboli : tous ont droit à tous les sacrements (baptême, mariage, extrême onction, enterrement) et bien sûr à la confession, l’absolution et la…