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BATTLE BD À NOUARA

MOULIN DE NOUARA
LE MOULIN À BD
25 & 26 MARS 2023
VISITE LE 25 MARS
Il y a bien sûr d’abord le Moulin lui-même réfectionné et restauré par la Fondation d’Entreprise Omerin. Tout est dans le travail de pointe fait par les artisans et les architectes pour ne pas dénaturer la site plus qu’historique, et en même temps en faire un équipement culturel de pointe dans une zone si enclavée que tous les services un peu avancés s’étiolent faute de cadres et de compétences disponibles sur le territoire lui-même. N’en déplaise à qui que ce soit, l’enclavement c’est la mort. Mort de la maternité. Mort de l’hôpital devenu une annexe du Centre Hospitalier de Thiers. Étiolement du lycée saigné — à blanc ? — par les lycées de Thiers et de Clermont-Ferrand avec un service de bus spécifique pour permettre aux jeunes d’aller dans ces lycées où ils sont internes cinq jours et quatre nuits par semaine. Étiolement du Bief, Centre Culturel qui est si enclavé qu’il ne ronronne même plus comme du temps de Lionel Zwenger qui l’a créé mais a été promotionné par recrutement comme Directeur des Affaires Culturelles de la ville de Thiers. Alors pensez donc ! Le Moulin de Nouara sera-t-il la rampe de lancement du désenclavement de la plaine d’Ambert, du Livradois-Forez du moins au niveau culturel. L’entreprise Omerin a les moyens de faire le bien de ce pays, mais désenclaver, cela veut dire ouvrir le pays vers l’extérieur et s’ouvrir à l’extérieur. Et ce « Festival de BD » tout petit qu’il soit et tout fortement orienté sur la jeunesse, et même l’enfance, est un premier pas de se désenclavement du fait de la relation directe avec le Festival de BD de Lyon, festival qui ne concurrence pas Angoulême, mais qui a un potentiel humain tel qu’il pourrait ouvrir le Livradois-Forez au monde entier, à la différence de Saint Étienne qui depuis toujours (du moins depuis l’industrialisation du 19ème siècle, a toujours traité ce pays comme un arrière pays plus ou moins colonisé et à la main-d’œuvre abondante (jusqu’à 14–18) et bon marché. C’était le pays des « vieux métiers » comme ils disent encore au Musée d’Olliergues.
Consultez le fonds Jean Gouttefangeas aux Archives Départementales du Puy de Dôme et consultez les photos du personnel des entreprises de tresse, de lacet, de chapelets, et…